Étic élargit son champ de compétence avec la vidéoprotection

ETIC franchit une nouvelle étape ! 

Forte de son savoir-faire en ingénierie télécom et réseaux, ETIC lance une nouvelle activité dédiée à la vidéoprotection. Objectif : accompagner les collectivités dans leurs projets de sécurité avec des solutions clés en main, innovantes, performantes et pensées pour maximiser l’impact tout en maîtrisant les budgets.

Dans un monde en pleine transformation numérique, la sécurité urbaine entre dans une nouvelle ère. Portée par la puissance des télécommunications, l’intelligence artificielle et les réseaux de nouvelle génération, la vidéoprotection devient un outil stratégique au service des collectivités et des territoires. Bien au-delà de la simple surveillance, les caméras connectées contribuent à améliorer la sûreté, optimiser la gestion des espaces publics et à accompagner les enjeux sociétaux de demain — de la propreté urbaine à la prévention des
risques.

 

Quand les télécommunications dessinent la ville intelligente de demain

La représentation des télécommunications peut se représenter de manière simplifiée sur 3 niveaux. Le premier concerne les infrastructures physiques (fibre optique, câbles, fourreaux, pylônes radio…), le deuxième niveau est constitué des équipements réseaux de communication permettant d’utiliser le premier niveau (support) et de faire communiquer les services/usages du 3 ème niveau (un téléphone avec son call serveur et/ou un autre téléphone,
une caméra avec le CSU, …). Le troisième se rapporte aux services et aux usages.

La densité de réseaux de haute qualité constitue la clé pour développer de nouveaux usages et services en matière de santé, de cybersécurité, ou encore de 5G industrielle. Parmi le champ des possibles offert par les avancées technologiques, l’un des usages connaissant depuis plusieurs années un fort développement est celui de la vidéoprotection.

Au-delà du simple aspect sécuritaire, les caméras sont devenues les yeux de la ville, se révélant très utiles en matière de sûreté (par exemple, détecter une agression en temps réel) ou de propreté (lutte contre les dépôts sauvages).

Il serait possible d’automatiser un grand nombre d’usages grâce à la caméra et d’imaginer de nouvelles initiatives, sous réserve des évolutions législatives et d’un encadrement rigoureux.

Définition et textes de loi

Selon la définition donnée par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), les dispositifs de vidéoprotection filmant la voie publique et les lieux ouverts au public (rue, gare, centre commercial, zone marchande…) tandis que la vidéosurveillance concerne les lieux non ouverts au public (réserve d’un magasin, entrepôts, copropriété fermée…).

Il convient de rappeler que les dispositifs de vidéoprotection sont fortement encadrés, notamment en ce qui concerne l’orientation et le positionnement des caméras, la visualisation des lieux privés (habitations et jardins) ou encore la conservation et l’exploitation des images.

De même, pour ce qui se rapporte à leur déploiement, l’article L251-1 du Code de la sécurité intérieure précise que la mise en fonctionnement d’un dispositif de vidéoprotection est soumise à une autorisation préalable délivrée par le préfet de département.

L’article L254-1 du Code de la sécurité indique quant à lui les peines encourues dans le fait d’installer un système de vidéoprotection ou de le maintenir sans autorisation, de procéder à des enregistrements de vidéoprotection sans autorisation, de ne pas les détruire dans le délai prévu, de les falsifier, d’entraver l’action de la commission départementale de vidéoprotection ou de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, de faire accéder des personnes non habilitées aux images ou d’utiliser ces images à d’autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées.

Des évolutions technologiques qui interrogent

La vidéoprotection, combinée à des évolutions technologiques, peut susciter des interrogations et des controverses. Certaines caméras dites « intelligentes » ou « augmentées » utilisent des technologies de vision par ordinateur ou intelligence artificielle.
De ce fait, leur utilisation dépasse la simple captation d’image et évolue vers l’analyse d’informations en temps réel ou la reconnaissance d’objets, de personnes et de mouvements.

Des réserves ont été exprimées à ce sujet par la CNIL en juillet 2022, soulignant la nécessité d’un encadrement juridique éclairé et de mesures supplémentaires pour garantir les droits et libertés des personnes.

Des questions ont notamment été envoyées à la CNIL dans le cadre de la loi n° 2023-380 du 19 mai 2023 relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Il s’agit pour le moment de la seule disposition en droit français ayant autorisé l’expérimentation de caméras « augmentées » dans l’espace public, initialement jusqu’au 31 mars 2025, avant d’être prolongée jusqu’au 1 er mars 2027. L’article 10 de la loi précise que ces dispositifs sont
autorisés à titre expérimental […] à la seule fin d’assurer la sécurité de manifestations sportives, récréatives ou culturelles qui, par l’ampleur de leur fréquentation ou par leurs circonstances, sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteintes graves à la sécurité des personnes.

Les raisons de déployer un dispositif de vidéoprotection

Le déploiement de caméras, sur la voie publique et dans les lieux accueillant du public, peut jouer un rôle significatif dans la sécurité des personnes, la prévention des risques (humains et naturels) ou encore la gestion des espaces (par exemple, l’utilisation des caméras pour du comptage avec IA).

● Amélioration de la sécurité dans l’espace public en dissuadant les activités criminelles et en identifiant plus facilement les auteurs d’infractions
● Assistance aux forces de l’ordre ou aux pompiers dans le cadre de situations d’urgences grâce à la fourniture d’informations en temps réel
● Gestion et surveillance du trafic routier
● Sécurisation de manifestations ou d’évènements regroupant un grand nombre de participants
● Protection de lieux et de bâtiments publics comme les administrations, les espaces verts ou bien les établissements scolaires afin de prévenir le vandalisme
● Optimisation de ressources humaines en améliorant par exemple la répartition d’agents de sécurité sur site

Quelles stratégies d’accompagnement ?

Chez Etic Consulting, filiale du Groupe Setics, nos experts vous accompagnent dans votre projet de déploiement d’un système de vidéoprotection. Voici par exemple notre méthodologie en 3 grandes étapes dans le cadre de l’une de nos missions :

Etape n°1 : les études

● Visite terrain, choix des implantations et des matériels, dossiers d’autorisation préfectorale
● Etude des raccordements, cartographie sur SIG
● Estimations financières sur l’investissement nécessaire et les coûts de fonctionnement

Etape n°2 : le pré-déploiement

● Rédaction d’un cahier des charges techniques dans le cadre d’un marché existant ou de la mise en place d’un marché dédié
● Obtention des devis, analyse/négociation
● Encadrement d’un projet multi-intervenants

Etape n°3 : le déploiement

● Pilotage du projet avec la collectivité, la voirie et les entreprises travaux
● Validation des plans APD et des plans d’EXE
● Validation des facturations, organisation des réceptions, validation de la documentation finale

Vous souhaitez échanger avec un de nos experts sur ce sujet ? Vous recherchez un cabinet de conseil spécialisé afin de vous accompagner dans les études et le déploiement de votre système de vidéoprotection ?

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